L'histoire de Caroline

Je m’appelle Caroline Cameron, et j’anime Scotiabank Wednesday Night Hockey sur Sportsnet. Je me suis associée à la Société Alzheimer pour sensibiliser le public à une cause qui me touche personnellement : la santé cérébrale et les troubles neurocognitifs.

Caroline with her Grandma Shirley

Il y a dix ans, ma défunte grand-mère, Shirley, a reçu un diagnostic de maladie cérébrovasculaire. Nous étions très proches et son diagnostic a été difficile pour nous tous.

Soudain, ma famille et moi avons fait partie intégrante de sa vie comme jamais auparavant. Ce fut un défi pour elle et pour nous de s’adapter à une nouvelle réalité, mais j’ai vite compris que l’aider avec de petites choses comme la lessive ou simplement lui tenir compagnie était le meilleur moyen de soutenir sa nouvelle normalité.

Peu de temps après, j’ai déménagé à Vancouver pour le travail. Pour rester en contact avec elle, j’ai décidé de faire du bénévolat dans des résidences pour personnes âgées, dans les services réservés aux personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif. Rencontrer différentes personnes, entendre leurs histoires incroyables et établir des relations qui comptent a été une expérience tellement enrichissante et éducative.

Ces expériences m’ont enseigné beaucoup de choses sur la patience, l’empathie et sur la meilleure façon de soutenir une personne dans le besoin. L’isolement social peut augmenter le risque de trouble neurocognitif jusqu’à 60 pour cent.* Tout type de soutien est important.

À mesure que je vieillis, c’est une chose à laquelle je continue de réfléchir; pas uniquement à cause de l’expérience de ma défunte grand-mère avec les troubles neurocognitifs, ou de ma carrière dans le domaine du sport, mais parce que je crois en la valeur d’un cerveau en bonne santé, pour ma santé aujourd’hui et à l’avenir. 

Se bouger le corps stimule l’esprit. Qu’il s’agisse d’une promenade, d’une balade à vélo ou d’une séance de conditionnement au gym, ces mouvements maintiennent le sang en mouvement et gardent l’esprit vif et concentré.

Pour que le cerveau dispose du carburant nécessaire pour être en pleine forme, il est très important de bien manger. Trop de sodium dans les aliments hautement transformés peut entraîner une hypertension artérielle, ce qui augmente le risque de trouble neurocognitif de 60 %.**

Préserver sa santé cérébrale consiste à faire des petites choses, tous les jours. Que ce soit en portant un casque pour faire du ski, ou en trouvant un endroit calme où se relaxer lorsqu’on est trop stimulé, chaque pratique a un rôle à jouer. Avec le temps, ces petits gestes s’accumulent et font une grande différence.

Si vous souhaitez en apprendre plus, vous trouverez beaucoup de conseils bons pour la santé du cerveau sur notre site Web :

PLUS DE CONSEILS

Le diagnostic de maladie cérébrovasculaire de ma défunte grand-mère, Shirley, m’a beaucoup appris, notamment sur l’importance de reconnaître les changements subtils qui se produisent et sur l’importance de défendre vos intérêts et ceux de vos proches.

Il y a des signes. Des petits indices qui peuvent sembler insignifiants au premier abord.

Comprendre ces signes et les déceler en nous ou chez un proche… voilà où réside le pouvoir. Il s’agit d’en avoir conscience, d’être présent et de se sentir assez à l’aise pour en parler.

Les premiers signes des troubles neurocognitifs peuvent être aussi minimes qu’oublier un mot, égarer des objets, ou encore avoir des changements de comportement. Lorsque ces signes deviennent une habitude, cela indique qu’il pourrait être temps d’en discuter et de creuser un peu plus le problème pour obtenir un diagnostic le plus tôt possible.

Pour vous aider, voici la ressource de la Société Alzheimer sur les 10 signes précurseurs des troubles neurocognitifs :

SIGNES PRÉCURSEURS

Soyez-en conscient et restez présent. Cela pourrait faire toute la différence.

Cordialement.

Caroline Cameron

*Agence de la santé publique du Canada : Une stratégie sur la démence pour le Canada, p 15. Octobre 2023
**Agence de la santé publique du Canada : Une stratégie sur la démence pour le Canada, p 15. Octobre 20