Le Mois de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer

Janvier est le Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer au Canada. Découvrez ce que cela signifie et comment vous impliquer.

Janvier est le Mois de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer.

N’oublions personne, car personne ne devrait avoir à faire face à un trouble neurocognitif dans l’isolement.

Au Canada, les gens préfèrent ignorer qu’une crise de la santé découle des troubles neurocognitifs, alors que les inquiétudes se multiplient.

Plus de la moitié des personnes au pays redoutent de développer la maladie d’Alzheimer ou d’autres troubles neurocognitifs, et deux tiers auraient peur de perdre leur autonomie en cas de diagnostic*.

Plus troublant encore : un quart préférerait ne pas être au courant le cas échéant*.

C’est l’effet de la stigmatisation, qui retarde le diagnostic, limite l’accès à du soutien et isole les personnes qui ont le plus besoin d’être épaulées.

« Prenez le temps d’appeler. Diminuez votre peur et votre anxiété de moitié en discutant avec la Société Alzheimer. La personne à l’autre bout du fil a reçu des centaines d’appels comme celui-là. Elle sait ce qu’elle fait, et elle peut vous aider. » – Fred K.

Chaque année en janvier, la Société Alzheimer appuie et souligne le Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer pour inciter la population canadienne à en apprendre plus sur les troubles neurocognitifs et leurs répercussions.

C’est pourquoi les Sociétés Alzheimer de partout au Canada afficheront le symbole du myosotis pour dire : n’oublions personne – parce qu’il faut briser l’isolement. Trop de gens ne savent pas où trouver de l’aide, et nous souhaitons leur rappeler que nous leur tendons la main.

« Le myosotis est notre symbole d’espoir, mais c’est grâce aux interactions que s’opèrent des changements concrets, explique Christina Scicluna, cheffe de la direction de la Société Alzheimer du Canada. Chaque personne au Canada doit savoir que du soutien et de l’accompagnement sont à sa portée. »

« Mon père a eu du mal à exprimer ses inquiétudes pendant les consultations médicales; il avait peur de la réaction de ma mère. Elle avait tendance à s’irriter ou à se mettre en colère quand il évoquait ses problèmes de mémoire et ses comportements, alors il évitait le sujet. Le déni de ma mère vis-à-vis de ses symptômes a compliqué notre démarche. Même quand ils sont devenus évidents, elle insistait pour dire que tout allait bien. » – Fe W.

« N’oublions personne »

Soyez des nôtres le mercredi 28 janvier 2026 pour montrer votre soutien et lutter contre la stigmatisation en diffusant des messages d’appui et en ouvrant le dialogue sur les troubles neurocognitifs. N’oubliez pas d’ajouter le mot-clic #NOublionsPersonne et de nous identifier avec @AlzheimerCanada.

Ensemble, nous pouvons remplacer le silence par du soutien et la stigmatisation par de l’espoir pour briser l’isolement aujourd’hui et bâtir un avenir sans troubles neurocognitifs.

La stigmatisation des troubles neurocognitifs au Canada

Les scientifiques prédisent que le Canada comptera près d’un million de personnes vivant avec des troubles neurocognitifs d’ici 2030.

La compréhension est la première étape de la lutte contre la stigmatisation, combinée à la défense des droits de la personne et à des efforts pour faire changer les politiques dans le cadre de la Stratégie nationale sur la démence.

La stigmatisation des troubles neurocognitifs, c’est les attitudes négatives et les comportements discriminatoires à l’égard des personnes qui vivent avec ces troubles. Les gens ont souvent des idées préconçues sur les maladies répandues, mais mal comprises, comme les troubles neurocognitifs.

« Vivre avec un trouble neurocognitif ne se résume pas à surmonter des difficultés. C’est aussi de la résilience, de la créativité et de l’espoir. En reconnaissant les forces et en élargissant les possibilités, nous pouvons changer la manière dont le monde perçoit les troubles neurocognitifs, et faire comprendre que la vie après le diagnostic peut être épanouissante. » – Mario G.

Comment lutter contre la stigmatisation des troubles neurocognitifs

Se renseigner sur les troubles neurocognitifs

Parler du sujet calme les inquiétudes et favorise la compréhension. La Société Alzheimer propose de nombreuses ressources en ligne et en format papier pour vous aider à en savoir plus sur les troubles neurocognitifs.

Une fois que vous comprendrez mieux le sujet, parlez-en autour de vous. Si vous entendez des idées erronées, n’hésitez pas à les remettre en question.

Encourager le diagnostic précoce

Les personnes qui vivent avec un trouble neurocognitif peuvent mener une vie épanouissante et productive pendant de nombreuses années après avoir reçu leur diagnostic. Un diagnostic précoce aide à comprendre, à établir des attentes réalistes et à planifier pour l’avenir.

En encourageant le diagnostic précoce, vous pouvez contribuer à lutter contre la stigmatisation des troubles neurocognitifs. Connaître les dix avantages d’un diagnostic précoce.

Être un·e ami·e

Les personnes vivant avec un trouble neurocognitif ne veulent pas perdre leur cercle intime ou arrêter de participer à leurs activités favorites. Offrez-leur votre soutien. Prenez des nouvelles et communiquez régulièrement. Les activités sociales ralentissent l’évolution des troubles neurocognitifs et font comprendre aux personnes touchées que vous êtes là pour elles. Découvrir comment devenir allié·e des personnes vivant avec un trouble neurocognitif.

Épauler les personnes proches aidantes

Les personnes proches aidantes ont besoin de soutien, elles aussi. Vous familiariser avec leur situation est un bon début. La plupart des personnes proches aidantes aimeraient que les gens comprennent leur réalité.

Si vous connaissez une personne proche aidante, témoignez-lui de l’empathie et proposez votre aide. Elle sera reconnaissante. Découvrir les manières d’aider.

Écouter les personnes qui subissent la stigmatisation

La Société Alzheimer se mobilise pour sensibiliser le public aux réalités des troubles neurocognitifs et lutte contre la stigmatisation. Toutefois, la meilleure façon de contribuer à cette lutte, c’est peut-être simplement d’écouter les personnes concernées.

*Source

Léger est la plus importante firme d’études de marché à propriété canadienne offrant des services complets. Ce sondage a été réalisé en ligne auprès de 1 606 personnes de 18 ans et plus vivant au Canada. La cueillette de données s’est déroulée du 7 au 10 novembre 2025 à partir du panel en ligne de Léger. Le panel en ligne de Léger compte environ 400 000 membres à l’échelle nationale et présente un taux de rétention de 90 pour cent. Un échantillon probabiliste de la même taille aurait une marge d’erreur de +/- 2,45 pour cent, 19 fois sur 20.