Remember me - Printemps 2024

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LES DERNIERS RÉSULTATS DE L’ÉTUDE PHARE

Le deuxième rapport de l’Étude phare, Les multiples facettes des troubles neurocognitifs au Canada, renferme de nouvelles données précisant l’incidence qu’auront les troubles neurocognitifs sur la population diversifiée du Canada dans les 30 prochaines années. Les troubles neurocognitifs représentent une préoccupation de santé publique croissante, et il existe des différences importantes en matière de risque, de prévalence et d’effets sur la santé dans les diverses communautés. Le rapport présente les variations selon les groupes ethniques et raciaux, l’âge, le sexe et le genre, mettant en lumière les besoins et les expériences propres à chaque groupe.
Les troubles neurocognitifs et les peuples autochtones : Les recherches ont démontré que les disparités en matière de santé auxquelles sont confrontés les peuples autochtones sont enracinées dans la colonisation et les inégalités sociales persistantes. L’étude estime que, par rapport à 2020, le nombre de troubles neurocognitifs au sein des peuples autochtones augmentera de 273 % d’ici 2050. C’est beaucoup plus que la hausse projetée pour la population générale, soit 187 %, ce qui témoigne de l’urgence d’atténuer ces disparités et d’appuyer les travaux de recherche et les soins dirigés par les peuples autochtones.
La diversité raciale et ethnique des personnes affectées par les troubles neurocognitifs : Les populations ethniques et racialisées du Canada changent. D’ici 2050, le quart des personnes qui vivront avec un trouble neurocognitif au Canada seront d’origine asiatique, ce qui représente une hausse de 785 % par rapport à 2020. Le nombre de personnes originaires d’Afrique et de l’Amérique latine, centrale et du Sud qui vivent avec un trouble neurocognitif augmentera respectivement de 507 % et de 434 %. Au Canada, les recherches axées sur les communautés racialisées et les troubles neurocognitifs font défaut. Il est manifestement nécessaire de mieux soutenir ce type de recherche.

Les différences de sexe et de genre et les troubles neurocognitifs : Dans les pays à revenu élevé, il y a beaucoup plus de femmes vivant avec des troubles neurocognitifs que d’hommes. En 2020, on estimait que 61,8 % des personnes vivant avec un trouble neurocognitif au Canada étaient des femmes. L’Étude phare projette que, d’ici 2050, plus de 1 million de femmes vivront avec un trouble neurocognitif au Canada. Le rapport insiste sur la nécessité de s’intéresser davantage aux expériences des personnes intersexes, non binaires et de genres divers.

Les troubles neurocognitifs à début précoce : Cette forme de trouble neurocognitif présente des caractéristiques uniques, dont une grande variété de symptômes et de causes, ce qui peut entraîner un diagnostic tardif. Plus de 40 000 personnes de moins de 65 ans pourraient vivre avec un trouble neurocognitif au Canada en 2050. En 2020, elles étaient environ 28 000. Il y a donc lieu de mener des recherches supplémentaires. L’étude souligne l’importance de sensibiliser les travailleur·ses de la santé et de mettre en place les systèmes de soutien nécessaires pour les adultes plus jeunes.

Promouvoir l’inclusion de toutes les personnes vivant avec un trouble neurocognitif : Il est essentiel de connaître nos caractéristiques communes et nos différences pour planifier les futurs soutiens sanitaires liés aux troubles neurocognitifs. En prenant conscience que la race, l’ethnie, le sexe, le genre et les troubles neurocognitifs se recoupent, et que la colonisation a des répercussions comme déterminant de la santé des communautés autochtones, nous faisons déjà d’importants premiers pas pour soutenir les Canadien·nes de tous les horizons qui vivent actuellement avec un trouble neurocognitif ou qui en développeront un.
BIEN PLUS QU’UN RAPPORT : C’EST UN APPEL À L’ACTION.
Les multiples facettes des troubles neurocognitifs au Canada met en lumière la nécessité d’adapter notre façon d’aider les gens qui vivent avec un trouble neurocognitif – y compris les personnes autochtones et racisées et les adultes plus jeunes – tout en favorisant l’accès universel aux soins, aux diagnostics et aux outils de prévention. Nous avons la responsabilité de faire partie de la solution.
Lisez la version intégrale du rapport sur alzheimer.ca/etude-phare-2
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La Marche pour l’Alzheimer IG Gestion de patrimoine est de retour pour une 9e année! Ralliez ce mouvement pancanadien les 25 et 26 mai pour conscientiser la population et amasser de précieux fonds qui soutiendront les personnes vivant avec un trouble neurocognitif et leurs partenaires de soins dans votre collectivité.
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Organisez votre propre collecte en appui à la Société Alzheimer! Voici quelques idées :
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Célébrez un être cher en organisant un événement en son honneur ou à sa mémoire. C’est un geste simple, mais très puissant.
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Manifestez votre soutien lors d’une occasion spéciale, comme un mariage, un anniversaire, la remise d’un diplôme ou une fête. L’occasion sera encore plus spéciale puisqu’elle permettra d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec un trouble neurocognitif.
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LE COIN DES DONATEURS MENSUELS : POURQUOI JE DONNE

Mon mari est décédé il y a dix ans. Il éprouvait de la difficulté avec sa mémoire et le traitement des mots. Il pouvait rester seul quand j’étais au travail, mais je demandais à une connaissance de passer le voir chaque jour.
J’ai plusieurs amies dont les maris ont présenté des symptômes similaires. Ils ont profité du même programme de jour au Manoir des pionniers. Cette excellente ressource offre un répit bienvenu aux proches.
Étant donné le vieillissement de la population, de plus en plus de personnes auront besoin des services et des programmes de la Société Alzheimer. Peut-être y aurai-je moi-même recours un jour, et c’est pourquoi je suis fière d’appuyer la Société chaque mois. – Donna C.
QU’EST-CE QU’UN FONDS DE DOTATION?

On peut considérer un fonds de dotation comme un fonds « pérenne ». Si des sommes sont remises aux organismes de bienfaisance, le capital demeure investi, représentant une source perpétuelle de financement. Seuls les revenus de placement servent à appuyer la cause.
Imaginez faire avancer les choses toute votre vie, et plus encore. John Graham est un ardent défenseur des personnes vivant avec un trouble neurocognitif. Sa soeur Jane et lui ont créé le Fonds de recherche McMullan-Graham. Le fonds a été nommé en l’honneur de leur mère, Shirley, et de ses soeurs, qui ont toutes vécu avec un trouble neurocognitif. La généreuse famille a nommé la Société Alzheimer comme bénéficiaire de son fonds.
« La rareté du financement de la recherche nous a poussés à créer ce fonds de dotation », explique John Graham, qui travaille activement à amasser d’autres sommes pour le fonds. Le frère et la soeur espèrent un jour avoir recueilli suffisamment d’argent pour financer des projets de recherche dans leur entièreté.
La vision de John dépasse le financement de la recherche : il veut amener d’autres personnes à comprendre la valeur durable qu’apporterait la création de leur propre fonds de dotation. En alimentant le cycle continu des dons et des retombées, chaque contribution représente un pas de plus vers un avenir où les troubles neurocognitifs ne dérobent plus des souvenirs et des vies.
Renseignez-vous sur les fonds de dotation à alzheimer.ca/LegsBienfaisance
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