Un sondage de BrainsCAN montre que le soutien de la Société Alzheimer entraîne des économies de 1,3 G$ en soins de santé

Un nouveau rapport provincial fournit des informations concrètes de personnes vivant avec un trouble neurocognitif et de partenaires de soins.



An image of Deb & Bruce, wife and husband.

Un nouveau rapport d’enquête de BrainsCAN de l’Université Western, en partenariat avec la Société Alzheimer de l’Ontario, a dévoilé que les programmes et services fournis par les 27 sociétés de la province permettaient au système de santé de l’Ontario d’économiser 1,3 G$.

Les économies sont générées grâce au soutien que la Société Alzheimer apporte aux partenaires de soins et aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif, ce qui se traduit par :

  • une moyenne de 2,11 visites à l’hôpital de moins par année pour les partenaires de soins qui ont déclaré avoir évité les crises grâce au soutien de la Société Alzheimer.
  • un besoin différé d’accès aux soins de longue durée de 1,38 an en moyenne, rapporté par les partenaires de soins. Ils indiquent que le soutien de la Société Alzheimer a reporté leur décision d’accéder à une résidence-services ou à des soins de longue durée.

 

Selon l’enquête, plus de 76 % des personnes vivant avec un trouble neurocognitif et près de 80 % des partenaires de soins ont pu vivre ou prodiguer des soins à domicile et ainsi retarder le besoin de soins de longue durée grâce à l’implication de la Société Alzheimer.

Deb Weber connaît bien l’importance des soins à domicile.

Le mari de Deb, Bruce, qui a reçu un diagnostic de la maladie d’Alzheimer à début précoce en 2011 à l’âge de 61 ans, était plus heureux d’être à la maison… dans un environnement familier.

« À la maison, il faisait partie de notre famille. »

Même s’il devait à l’origine emménager dans un établissement de soins de longue durée en 2016, Bruce a pu rester chez lui jusqu’en 2019, grâce au soutien de la Société Alzheimer locale.

« Bruce était sur la liste des établissements de soins de longue durée depuis plusieurs années. J’ai refusé deux fois parce que nous avions notre compagnon bénévole de la Société Alzheimer, a expliqué Deb, la partenaire de soins primaires de Bruce. Notre bénévole a joué un rôle central dans notre plan de soins, me permettant un répit en tant que proche aidante. Sans lui, Bruce n’aurait pas pu passer les trois dernières années de sa vie à la maison avec nous. »

Le sondage a également fourni des informations sur les expériences des partenaires de soins face aux crises, un tiers des répondants affirmant que la Société les avait aidés à éviter des incidents qui auraient autrement conduit à une visite à l’hôpital. Et, pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif qui ont dû être hospitalisées, le soutien de la Société Alzheimer a donné à 35 % des partenaires de soins la confiance nécessaire pour leur prodiguer des soins après l’hospitalisation.

« Le sondage a mis en évidence le rôle essentiel que jouent les Sociétés Alzheimer dans le parcours avec les troubles neurocognitifs, a déclaré Lisa Saksida, codirectrice scientifique de BrainsCAN. Notre expertise en recherche, soutenue par une subvention de recherche financée par le gouvernement fédéral du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, nous permet de nous associer à des organismes communautaires comme la Société Alzheimer pour comprendre l’impact de leur travail tout en aidant les personnes atteintes de maladies neurodégénératives. »

Plus de 250 000 Ontariens vivent aujourd’hui avec un trouble neurocognitif : un nombre qui devrait augmenter à mesure du vieillissement de la population de la province. Pour un système de santé submergé, l’aide fournie par la Société Alzheimer est une manière de répondre à cette demande croissante. Offrir des informations ainsi qu’une assistance émotionnelle et des soins à domicile peut aider les gens à s’impliquer dans leur communauté aussi longtemps que possible.

« La Société Alzheimer est reconnaissante pour le partenariat avec BrainsCAN et Western, a déclaré Cathy Barrick, directrice générale de la Société Alzheimer de l’Ontario. Grâce à celui-ci, nous en avons appris plus sur l’impact de nos services sur les personnes vivant avec un trouble neurocognitif et leurs partenaires de soins. Ces informations nous permettent de continuer à nous concentrer sur l’amélioration de notre prestation de services pour nous assurer que notre offre de programmes et de services soit de la plus haute qualité. »

Pour Deb Weber, l’aide de la Société Alzheimer a été inestimable.

« Ils m’ont offert le counseling social et émotionnel dont nous avions besoin; l’éducation était solide et ils ont joué le rôle de refuge pendant les journées difficiles de la maladie, a expliqué Deb, qui siège maintenant au conseil d’administration de la Société Alzheimer Southwest Partners. J’ai du mal à imaginer où j’aurais été si je n’avais pas reçu l’aide de la Société Alzheimer.

Pour plus d’informations sur le sondage d’impact de la Société Alzheimer, veuillez vous rendre à https://brainscan.ca/alzheimer-report/.
 

Pour plus d’informations sur l’expérience de Deb et Bruce avec le programme de compagnons bénévoles de la Société Alzheimer Southwest Partners, rendez-vous à :

https://www.youtube.com/watch?v=g_wikxwLGxA.