200 km en Patagonie : le nouveau défi d’un Marcheur de longue date

Qu’est-ce qui me motive à soutenir la cause ?

Lorsque nous avons appris que mon père était atteint de la maladie d’Alzheimer vers 2013, nous étions vraiment dans le néant total et c’est l'équipe de la Société Alzheimer du Haut-Richelieu qui nous a accompagné moi et ma famille dans notre processus, jusqu'au décès de mon père en 2018. Je me suis mis à participer à la marche en 2014 et, par la suite, j’ai décidé que cette cause serait celle que j’allais soutenir toute ma vie. L’accompagnement que nous avons reçu ainsi que les services auxquels mon père a eu droit ont été vraiment importants dans notre cheminement.

L’impact que je souhaite voir grâce à mon implication

Je crois que c’est important de m’impliquer et de faire une différence en aidant les gens. Par mon implication, j’aimerais premièrement aider cette cause qui me tient à cœur et amassant des sommes d’argent qui peuvent directement avoir un impact sur le terrain. Aussi, je veux influencer d’autres gens qui, comme moi, sont mieux nantis à faire leur part pour améliorer le monde dans lequel on vit. Et finalement, je veux sensibiliser les gens de mon entourage à ce qui nous arrivera tous un jour ou l’autre, nous allons vieillir et nous serons malades. Cette maladie est comme un fléau, tant que nous ne sommes pas confrontés directement, cela ne nous impacte pas, mais, un jour ou l’autre, ce sera notre tour.

L’aspect de votre mission qui me tient à cœur? 

L’aide directe et concrète sur le terrain avec les proches aidants et tout ce qui tourne autour de la stimulation. Je crois qu’une personne atteinte de cette maladie peut avoir une plus belle qualité de vie et c’est prouvé que la progression de la maladie peut ralentir lorsqu’il y a de la stimulation.

Le 8 mars dernier, mon beau-frère, Jean-Pierre Potelle et notre ami Michel Roy, et moi-même avons entrepris un périple qui nous a amenés à marcher plus de 200 km en 14 jours en Patagonie (Chili et Argentine). Nous avons monté et descendu des dénivelés de plus de 1000m chaque jour (l’équivalent de 3-4 fois le Mont-Saint-Hilaire par jour). Nous y sommes allés parce que nous voulons garder la forme et pour y voir les plus beaux paysages du monde. Une belle façon de profiter de la vie et de garder notre corps en action. Et si c’était une bonne façon de garder la maladie loin de nous.