10 manières de réduire votre risque de trouble neurocognitif

Le nombre de personnes recevant un diagnostic et vivant avec un trouble neurocognitif au Canada augmente. D’ici 2050, plus de 1,7 million de personnes pourraient vivre avec un trouble neurocognitif dans notre pays, dont près de 22 000 au Nouveau-Brunswick.

Mais il y a de l’espoir! Ensemble, nous pouvons prendre des mesures pour réduire le risque de développer un trouble neurocognitif.

Bien que certains facteurs de risque, comme l’âge et la génétique, ne soient pas modifiables, vous pouvez prendre plusieurs mesures afin de réduire votre risque en général à tout âge ou à toute étape de votre vie. Même les personnes diagnostiquées avec un trouble neurocognitif peuvent bénéficier de changements de mode de vie qui favorisent la santé du cerveau.

Nous reconnaissons également que tout le monde n’a pas la même capacité d’apporter ces changements. Les inégalités systémiques, notamment la pauvreté, la colonisation et le racisme, ont un impact disproportionné sur certains groupes, tandis que des facteurs tels que le bien-être physique, mental et financier, l’accès aux soins de santé et les systèmes de soutien jouent tous un rôle.

Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler. Si un élément vous semble inaccessible, commencez par fixer un objectif gérable ailleurs. Chaque action positive fait la différence.

Si vous ne savez pas par où commencer, contactez-nous au 1-800-664-8411 pour obtenir des conseils.

10 manières de réduire votre risque de trouble neurocognitif

La Société Alzheimer recommande ces 10 façons factuelles de réduire votre risque de trouble neurocognitif. Au besoin, consultez votre médecin traitant pour obtenir des conseils. Si l’accès aux soins est difficile, envisagez des options virtuelles ou des cliniques sans rendez-vous, ou contactez-nous pour obtenir de l’aide.

1. Soyez physiquement actif chaque jour
Bougez! Courez, faites de la marche, du vélo, du jardinage, de la danse, ou encore des tâches ménagères ou travaillez dans le jardin. N'importe quelle activité physique... c'est mieux que pas du tout!   

2. Protégez votre ouïe
La perte auditive en milieu de vie peut augmenter le risque de trouble neurocognitif de 90 % en moyenne. L'utilisation d'appareils auditifs, au besoin, peut aider à réduire ce risque. Protégez votre ouïe contre les bruits forts. Faites vérifier votre ouïe.

3. Restez socialement actif
Restez en contact avec votre famille, vos amis et les membres de la communauté. Les visites et activités virtuelles comptent également! L'isolement social, plus tard dans la vie, peut augmenter le risque de trouble neurocognitif de 60 % en moyenne.  

4. Gérez et informez-vous sur vos problèmes de santé
Avec votre prestataire de soins, essayez de gérer vos problèmes complexes, comme le diabète et l'obésité, du mieux que vous le pouvez. Ces deux problèmes en particulier peuvent augmenter le risque de trouble neurocognitif.   

5. Cessez de fumer 
Arrêter ou réduire votre consommation de tabac, même plus tard dans la vie, peut améliorer votre santé cérébrale et réduire votre risque de trouble neurocognitif. Demandez du soutien à votre équipe de professionnels de la santé!

6. En cas de dépression, cherchez de l'aide
La dépression, c'est bien plus que de se sentir triste. Chercher un traitement contre ce problème ainsi que du soutien contribuera à améliorer votre humeur et le fonctionnement de votre cerveau; cela vous permettra aussi de prendre des mesures à l’égard des autres facteurs de risque.  

7. Consommez moins d'alcool 
Les recherches démontrent qu’une consommation élevée d’alcool entre quarante et soixante ans augmente le risque de trouble neurocognitif de 20 % en moyenne. Essayez plutôt de goûter au nombre croissant de cocktails et de boissons sans alcool! Et, si vous avez besoin d'aide pour arrêter ou limiter votre consommation, parlez-en à votre prestataire de soins de santé.

• Il a été démontré que boire plus de 12 verres standard par semaine augmente le risque de trouble neurocognitif de 20 % en moyenne. Le Centre canadien de lutte contre les dépendances et les toxicomanies recommande de boire 2 verres standard ou moins par semaine pour éviter les conséquences liées à l’alcool pour vous-même ou pour les autres.

8. Protégez votre cœur
Travaillez avec votre prestataire de soins de santé, surveillez et gérez votre tension artérielle et votre santé cardiaque. Ce qui est bon pour le cœur, l'est aussi pour le cerveau!

9. Évitez les commotions et les traumatismes crâniens
Restez à l'écart des activités qui pourraient présenter un risque pour votre cerveau. Suivez les règles de circulation et les règles de sécurité des piétons. Soyez conscient de votre environnement. Divertissez-vous, voyagez et travaillez en toute sécurité!

10. Cherchez à avoir un sommeil de qualité
Essayez de bien dormir pendant 6 à 8 heures chaque nuit. En cas d'apnée du sommeil, ou d'autres problèmes de sommeil, discutez avec votre prestataire de soins de santé à propos d'options de traitement.

Chaque geste compte. Si vous ne parvenez pas à améliorer un aspect de la maladie, travaillez à améliorer les autres. Il est toujours possible d’agir et de réduire vos risques d’une manière ou d’une autre.

Cette page Web a été adaptée à partir du contenu créé par la Société Alzheimer du Canada.