Un amour qui a grandi

New Brunswick

Mon mari et moi sommes mariés depuis 54 ans. Au cours de cette période, nous avons dû relever de nombreux défis qui ont mis notre amour à l’épreuve, mais ce sont ces défis qui nous ont permis de grandir en amour. Lorsque Don a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif il y a 10 ans, ce fut un autre défi qui a fait grandir un amour plus profond et durable. Cet amour nous a donné la force de faire face aux défis quotidiens de la maladie neurocognitive.

Une photo de Maggie et Don dans un cadre en bois, accrochée à un mur bleu sarcelle.

Je m’appelle Maggie. J’ai 78 ans et j’habite à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Mon mari, Don, est atteint de trouble neurocognitif.

Don et moi nous sommes rencontrés à Toronto en mars 1967. Ma grande amie, Gretta, a reçu un appel d’un jeune homme qui disait être un vendeur d’encyclopédies. Gretta lui a dit que nous n’étions pas intéressées, mais il a pensé qu’il pouvait venir chez nous pour « pratiquer » son discours de vente sur nous les filles, et il a amené ses colocataires. L’un d’eux était Don.

Après un mois de fréquentation, nous savions tous deux que nous avions rencontré la personne avec laquelle nous voulions passer notre vie. C’était le coup de foudre. Nous nous sommes mariés le jour du Souvenir en 1967.

Avant que Don ne reçoive son diagnostic, il était directeur de succursale pour Jamesbury Canada. Son travail nous a amenés à parcourir tout le pays, de Toronto à Moncton, à Halifax et à Prince George. Ma carrière m’a amenée à travailler comme adjointe de direction dans trois universités différentes. En 1998, Don a décidé de lancer sa propre entreprise de vente de produits, ce qui nous a ramenés à Fredericton et plus près de nos familles.

Lorsque Don a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif en 2011, à l’âge de 67 ans, nos projets de retraite, soit de voyager et de passer du temps avec la famille et les amis, se sont arrêtés net. Ne sachant pas grand-chose de la maladie, nous avons pris les choses au jour le jour et essayé de ne pas nous inquiéter de ce qui nous attendait au bout du chemin. Nous avons dû nous adapter à de nombreux changements au cours de cette phase de notre vie commune, mais notre amour continue de grandir à mesure que nous nous adaptons à cette nouvelle vie de couple.

Bien que son parcours dure depuis 10 ans, Don est encore capable de s’occuper de ses besoins personnels. Il dort beaucoup, mais lorsqu’il est éveillé et debout, nous aimons nous tenir compagnie. Il aime regarder la télévision et jouer à des jeux sur son ordinateur portable. Lors du dernier rendez-vous de Don chez le médecin, le gériatre a indiqué qu’il n’y avait pas eu beaucoup de progrès au cours des deux dernières années et m’a dit que les soins affectueux que je lui prodigue en étaient la seule raison.

Bien que l’avenir soit incertain et que je ne sais pas comment la maladie de Don va évoluer, notre amour est plus profond aujourd’hui qu’il ne l’était lorsque nous avons descendu l’allée il y a 54 ans. Je suppose que la véritable épreuve a été ce cheminement avec la maladie d’Alzheimer.

Appeler la Société Alzheimer change tout. Si vous êtes atteints d’un trouble neurocognitif ou si quelqu'un que vous connaissez l'est, demandez de l'aide dès aujourd'hui. Contactez votre Société Alzheimer locale ou communiquez avec nous au 1-800-664-8411 ou à info@alzheimernb.ca.