Vidéo : Biomarqueurs et troubles neurocognitifs

La maladie d'Alzheimer pourra-t-elle un jour être diagnostiquée à l'aide d'un test sanguin? Et pourquoi pas en analysant les tissus oculaires ou les larmes? Le 17 janvier 2024, nous nous sommes réunis pour discuter de ces enjeux avec des chercheurs émergents dans le domaine.

La maladie d'Alzheimer pourra-t-elle un jour être diagnostiquée à l'aide d'un test sanguin? Et pourquoi pas en analysant les tissus oculaires ou les larmes? Quelles autres options de dépistage bon marché pourraient un jour être utilisées grâce à la recherche sur les biomarqueurs?

Les conférenciers de cet événement sont tous de récents récipiendaires de prix du Programme de recherche de la Société Alzheimer et/ou de la Fondation Brain Canada. Les intervenants comprennent :

  • Michael Adachi, professeur adjoint à l’Université Simon Fraser, qui travaille au développement d’un outil de dépistage simple et peu coûteux capable de détecter plusieurs biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer.
  • Jennifer Cooper, doctorante à l'Université de la Colombie-Britannique qui étudie les biomarqueurs sanguins de la neurodégénérescence
  • Printha Wijesinghe, chercheuse postdoctorale à l'Université de la Colombie-Britannique qui étudie les biomarqueurs lacrymaux de la maladie d'Alzheimer

Il s'agit de l’édition la plus récente de Dementia Talks ! Canada, une série mensuelle produite par la Société Alzheimer du Canada et Brain Canada.

Pour visionner les enregistrements précédents, veuillez consulter alzheimer.ca/talks ou youtube.com/alzheimercanada.

Questions ? Contactez publications@alzheimer.ca.

Liens partagés lors de l'événement

Plus d'informations sur les panélistes

Michael Adachi

A smiling man with glasses and short black hair

Michael Adachi est ingénieur et professeur adjoint à la faculté de génie de l'Université Simon Fraser.

En 2023, Michael a reçu une bourse de preuve de concept du Programme de recherche de la Société Alzheimer et de la Fondation Brain Canada afin d’étudier des capteurs permettant la détection rapide de protéines biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer. En 2022, il a également reçu la bourse Michael Smith Health Research BC 2022 visant à soutenir la conception d'un nouveau capteur en mesure de détecter les biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer à des concentrations ultra-faibles à l'aide d'un test simple et rapide.

Dans le cadre de ses recherches, Michael explore les nanotechnologies et les technologies de la santé, en particulier les capteurs de diagnostic et les capteurs de biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer. Il étudie également la possibilité de diagnostiquer la maladie avant l'apparition des premiers symptômes.

Michael est titulaire d'un doctorat de l'Université de Waterloo, où il a étudié les nanofils de silicium pour les films photovoltaïques minces.

Jennifer Cooper

A smiling woman with medium-length hair

Jennifer Cooper est candidate au doctorat au département de pathologie et de médecine de laboratoire de l'Université de Colombie-Britannique. Elle poursuit ses études sous la direction de la Dre Cheryl Wellington au Djavad Mowafaghian Centre for Brain Health.

Les recherches de Jennifer portent sur les biomarqueurs sanguins de la neurodégénérescence et sur ce que ces biomarqueurs de populations saines peuvent nous apprendre. Dans le cadre de son travail de thèse, elle rassemble quatre grandes cohortes de recherche canadiennes qui couvrent le spectre de la santé cérébrale. À l’aide de ces données, elle vise à déterminer le meilleur moyen d'utiliser les biomarqueurs sanguins dans le cadre de la maladie d'Alzheimer.

Jennifer est lauréate de la bourse de doctorat du programme de recherche de la Société Alzheimer de 2023 et ses travaux lui ont valu diverses autres formes d’aide, notamment la bourse de doctorat des IRSC en 2023 et le Junior Faculty Award de la Conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson également en 2023.

Printha Wijesinghe

A woman with shoulder length black hair

Printha Wijesinghe est postdoctorante et stagiaire au département d'ophtalmologie et de sciences visuelles de la faculté de médecine de l'Université de Colombie-Britannique.

Née dans le nord du Sri Lanka, pays en proie à la guerre civile pendant plus de 25 ans, Printha a surmonté de nombreuses difficultés dans le monde universitaire. Au cours de ses études, allant de juillet 2009 à août 2020, elle a obtenu un doctorat de l'Université de Maastricht, aux Pays-Bas, et un autre de l'Université de Sri Jayewardenepura, au Sri Lanka. Pendant cette période, elle a mené des recherches sur les pathologies du cytosquelette au moyen d’échantillons de cerveaux humains représentatifs des populations âgées d'Asie du Sud.

Tout en poursuivant son doctorat, Printha a émigré au Canada en novembre 2011 en tant qu'immigrante qualifiée. En mars 2017, elle a commencé sa carrière au Canada comme assistante de recherche à temps partiel à l'Université de la Colombie-Britannique (UBC). En mars 2021, elle a obtenu un poste de stagiaire postdoctoral dans un domaine davantage pertinent à ses travaux de doctorat à l'UBC. Dans le prolongement de cette nomination, elle a reçu en juillet 2023 une bourse postdoctorale du programme de recherche de la Société Alzheimer, qui lui permet de construire sa carrière de scientifique dans le cadre universitaire et d'être un modèle pour les stagiaires issus de divers milieux, de diverses cultures et de tous horizons.

Printha a publié 19 articles de journaux, un chapitre de livre et 31 présentations nationales et internationales en tant que premier ou co-auteur. Ses recherches actuelles portent sur l'identification de biomarqueurs non invasifs permettant de diagnostiquer la maladie d'Alzheimer à un stade précoce, notamment les biomarqueurs présents dans les larmes et les tissus oculaires.

Printha souhaite devenir chercheuse principale et former des scientifiques capables de trouver de nouveaux traitements ou de nouvelles stratégies pour les maladies neurodégénératives débilitantes comme la maladie d'Alzheimer.

Erratum

Dans cette vidéo, on laisse entendre, à 42:58, que la perte de mémoire est une conséquence normale du vieillissement. En fait, la personne voulait dire que la perte de mémoire n’est pas une conséquence normale du vieillissement. La personne et les organisateurs s’excusent pour le malentendu.